xx Nana;

Kitsuna, NANA

xx Nana; 032

17 ans
né le 7 Juillet 1991
Ryuichi & Fubuki Kitsuna née Ukiyo (Parents Adoptifs)
Japonaise
ici pour cause de Troubles comportementaux divers & autres

P a s s é & e n t o u r a g e

Caractère
Drogue ;;
• Substance susceptible de perturber la conscience, la perception de la réalité.
• Qui empoisonne, pervertit l’esprit ou les qualités morales par une dépendance plus ou moins poussée.

Nana est une énigme, son tempérament n’a aucune véritable logique, de même que ses actes. Nana est une drogue, et la simple définition de ce mot lui correspond tout à fait. Dans quel sens ? Dans le sens qu’il sait se rendre addictif, qu’il sait toujours faire en sorte d’être irrésistible et indispensable a quelqu’un, alors que lui-même, qui a pourtant l’air d’une petite chose fragile, sait manipuler n’importe qui comme bon lui semble de façon innée, au départ inconsciemment, puis au fil du temps il a appris à maitriser ce don que la nature lui a donné, qui s’accorde a merveille avec sa beauté et son intelligence insoupçonnable. Disons que le jeune homme est mentalement assez atteint, assez pour qu’on en vienne à se demander si il n’a pas un problème déjà depuis la petite enfance, tant ses déviances mentales comme physique, et en particulier d’ordre sexuelles, sont ancrées en lui, bien profond dans sa tête. Pour Nana, il y a deux rôles distincts dans une relation ; Le dominant, et le dominé, physique, comme mental. C’est là que tout devient compliqué, car Nana bien que physiquement dominé et soumit, tire presque toujours les ficelles, et contrôle pratiquement tout et tout le monde quand il se donne un peu de mal, quand il est motivé. Drôle de motivation, direz-vous..

Commençons au début, lorsqu’il était un enfant a peu près normal et innocent. Nana, depuis ses premières années, a toujours été en retrait des autres, dans son coin, sans jamais parler, alors qu’il côtoyait énormément d’enfant du fait qu’il ait vécu en orphelinat ses 12 premières années. Il était discret, sans plus, et n’a jamais particulièrement aimé jouer, il préférait dessiner, et alors que les autres enfants apprenaient tout juste à lire et écrire leur prénom, il essayait de déchiffrer des livres épais, s’énervant lorsqu’il n’y arrivait pas, ou trop lentement. Il a toujours été éveillé, et il a toujours voulu tout comprendre, tout apprendre, mais.. Justement sans apprendre, comme ça, tout seul. C’est un autodidacte, on peut dire. Enfin, disons que sa période d’innocence n’a pas duré bien longtemps, à peine quelques années plus tard il essayait de comprendre les relations d’adultes, les relations humaines, entre garçons et filles, entre filles, où bien entre garçons, tout y passait, dans tous les domaines, il analysait tout et observait tout, surtout. Ensuite.. Hm, comment dévoiler sa façon d’évoluer sans bifurquer vers son histoire ? Disons que Nana, aujourd’hui, a énormément changé; et pas en bien.

Très perturbé par certains évènements fâcheux, et surtout par beaucoup de maltraitances a son égard, et surtout, l’absence d’une mère, et donc d’amour maternel durant un long moment, il a finit par simplement rayer les mots amour, affection, compassion, et autres dérivé de son vocabulaire. Tout s’achète, tout est mensonges et hypocrisie a ses yeux, l’amour n’est qu’un mythe pour parler plus joliment du sexe ; c’est ce qu’il a conclut au fil du temps. Tous tourne autour du sexe et de ce qui s’en rapproche à ses yeux, on peut donc dire que la première véritable maladie mentale qui a pris place est une obsession perverse, de la nymphomanie peut-être.. Et un léger exhibitionnisme, sans trop de conséquence au départ. Nana n’a jamais eu honte de son corps, il n’a aucune pudeur, et est en général fier de se montrer, de montrer ce corps si mince, si frêle et si pâle.. Parce que, oui, il est vraiment très maigre. De plus en plus, son corps devient longiligne, son ventre a toujours été exagérément plat, ses os trop évidents, visible. Et pourtant, ça a toujours excité beaucoup d’homme de se dire qu’ils pourraient le briser.. Et lui aussi de toute façon, c’est le but qu’il recherche. On en vient à ce qui s’est déclarer peu après, son masochisme, a présent plutôt poussé. Nana cherche toujours à avoir mal, il ne se mutile pas, ne se fait pas mal tout seul, quel intérêt ? Il cherche à ce que d’autres lui fasse mal, physiquement, comme une sorte de.. Punition. Même s’il n’a pas encore réussi à comprendre pourquoi il aimait la brutalité, il ne se pose plus vraiment de question à ce propos. Il aime l’humiliation, dirons-nous ? Peut-être parce que personne ne l’a jamais respecté, et qu’il ne sait donc pas tellement ce que c’est. Mais.. Avant tout, on aura beau dire que c’est un génie dans son genre, Nana reste mentalement très fragile. Très instable ; il est lunatique, hypocrite, et il n’a surtout aucune confiance en lui même si il ne l’avouera jamais, et au contraire préfèrera se cacher derrière un narcissisme inventé de toute pièce, sa bulle, qui pourrait disparaître en un coup de vent, le jour ou quelqu’un n’aura plus simplement envie de le briser extérieurement, mais aussi moralement. Le Manque d’amour, même quand il est inconscient, entraine des dépressions, un mal être, un sentiment d’abandon, qui se révèle important dans le cas de Nana, dans le sens ou on l’a toujours abandonné, depuis sa naissance jusqu'à maintenant, allant de rejets en rejets, sans jamais que sa situation ne soit meilleure.. Il continue a la rendre pire, encore un peu chaque jours, simplement parce qu’il n’a aucun gout a la vie. Il pourrait mourir, ça n’aurait pas d’importance majeure a ses yeux, dans sa tête, ce serais juste dommage de n’avoir pas pu continuer a se dépravé, encore et encore.. Nana souffre beaucoup au fond, même s’il a finit par ignorer cette souffrance, pour finir par se dire qu’elle n’était pas réelle, qu’elle n’était pas importante. Il s’oubli complètement, ne cherche qu’a se souillé en permanence, parce qu’il n’a aucune espoir et aucun but dans la vie. Ni personne a aimer ; Il est comme seul au milieu d’une pièce noir, sans aucun faisceau de lumière auquel se raccroché. Et puis.. C’est bien connu ; Le mal, lorsqu’on s’y habitue, devient une délivrance si agréable qu’elle mène à l’extase, et lorsque l’extase retombe, on a envie de pleurer, de hurler, de mourir, de détruire tout. Nana s’est tellement habitué a ce mal qu’il le trouve extatique, délivrant.. Apaisant. Il n’a aucune estime de lui-même au fond, même s’il s’évertue à croire totalement le contraire. Nana est contradictoire.. Nana est compliqué.

Raison de la présence ici
Comment dire ? Troubles du comportement pouvant mettre en danger la santé voir la vie d’autrui. Ouais, c’est ça ; bon, un peu exagérer peut-être, disons que Nana ne peux pas vraiment mettre la vie des autres en danger, il n’est psychopathe, ni sadique, plutôt le contraire. Mais.. Il met a l’épreuve les nerfs, les sens, et la santé physique comme mental des autres simplement parce qu’il est très manipulateur, qu’il est en général doué pour se rendre indispensable aux autres, et pour, en général, se servir d’eux, ou faire en sorte qu’ils se servent de lui sans se rendre compte qu’en fait il se sert d’eux.. Compliqué, ouais. Enfin, on ne va pas tout énumérer.. autant dire qu’il est irrécupérable et qu’il a été placé ici, non pas dans le but de le soigner, mais de le garder ‘stable’ disons, au lieu de le laisser se détruire et détruire les autres au passage.

h o r s . j e u x

Prénom/Pseudo Haru *sifflote*
Présence sur le forum Quand jpeux.
Multinick à déclarer ?Oui mais jle déclarerais pas x]

Histoire

Un 7 Juillet. Si le 7 est un chiffre chance, alors nana aurait dû avoir une vie irréprochable tant elle est bâtie sur ce chiffre. Malheureusement, c’est un peu ironique dans son cas, puisqu’elle est en fait remplie de mauvaises passes, d’événements tragiques, et autres incidents.. Un 7 juillet. Alors que la chaleur devenait étouffante dans la petite ville d’Ichihara, en bordure de la mer, proche des grandes villes tel que Tokyo et Chiba, à 19h approximativement, une jeune fille était à l’agonie, pleurait, parce qu’elle venait de perdre les eaux. Parce qu’elle allait donner la vie à un enfant qu’elle n’avait pas voulu.

Ayame, pourquoi ne pas avoir avorté quand tu le pouvais ? Pourquoi n’avoir pas simplement été raisonnable, pour ne pas donner une vie pénible à ce pauvre enfant ? Parce que ses parents l’auraient reniée s’ils avaient su, s’ils avaient vu son ventre rond, qu’elle avait compressé sous des vêtements, plusieurs couches de vêtements, qui appuyaient constamment, qui lui faisaient mal quand elle respirait. Elle aurait été une trainée, à leurs yeux, aux yeux de sa mère, de son père, de ses frères.. Elle n’aurait été plus qu’une illustre inconnue, une ombre à finir par faire les trottoirs, parce qu’elle n’avait pas su garder son honneur. Quelle idiote, le père n’était qu’un inconnu, un de plus avec qui elle se désinhibait, avec qui elle avait couché sans aucune pudeur, et ce manège durait depuis ses 14 ans, pratiquement chaque week-end à finir dans les bras d’un homme qu’elle ne connaissait même pas, pour s’amuser soit disant. C’était un miracle qu’en 3 ans déjà, il n’y ait jamais eu de grossesse ; mais le corps à ses limites, ça avait finit par arriver. Et elle allait accoucher toute seule, dans la salle de bain de sa chambre, la porte fermée à clé, les stores baisser, une serviette enfoncée en dessous de la porte, pour limiter le bruit. Idiote. Et qu’est-ce qu’elle allait en faire, hein, de ce petit ? Elle n’y avait même pas songé. Le balancer dans une poubelle surement, et reprendre son quotidien qui se résumait à l’université la semaine et les boites de nuits les vendredis et samedis soirs, parfois suivies d’une virée à un love hôtel. Un quotidien d’adolescente stupide, écervelée, sans morale, sans éducation. Ce qu’elle était parfaitement.
Elle cria. Là, ça commençait réellement, le travail en lui-même, en dehors des contractions qu’elle subissait depuis un moment déjà. Elle n’aurait jamais pensée que ça puisse être si douloureux, elle avait l’impression de se déchirer, l’impression qu’on lui transperçait le bas ventre, et le bas du dos, qu’on la saignait à vif, tellement ça brulait. Elle attrapa un gant de toilette, qu’elle mit dans sa bouche immédiatement, et qu’elle se mit à mordre, pour retenir ses cris. Au bout de 2h, ce fut déjà terminé. Après avoir eu l’impression que ça durait une éternité.. Il faudrait lui dire un jour que certains enfants mettent des vingtaines d’heures à sortir, qu’elle à eu un accouchement facile, mais Ayame est tellement butée qu’elle n’y croira pas.

Le bébé pleure, elle panique, ne sait pas comment étouffer ses larmes, ses petits cris. Elle pose sa main sur sa petite bouche, mais ne peut se résoudre à serrer. Elle ne peut pas tuer un nouveau-né, elle ne peut pas faire ça à quelque chose qui sort de son ventre. Elle se résout à l’enrouler dans une autre serviette, et à le laisser tomber par la fenêtre, une cinquantaine de centimètres plus bas, dans une poubelle publique. Et finalement, elle finit par aller prendre une douche, sous laquelle elle ne pleura même pas. Rien, pas une larme, pas un sourire, impassibilité total. Son petit garçon n’a jamais existé, les neuf mois derniers n’ont jamais existés. Retour à zéro.

~

Les années d’après ne furent pas tellement intéressantes. Un Sans-abri a retrouvé le petit, le lendemain vers Midi. Il a eut de la chance, juste cette fois là, parce que quelques heures de plus, et il serait mort déshydraté. Il finit en orphelinat, un peu plus tard, on estima sa date de naissance aux 24 dernières heures, on le nettoya, on le mesura, le pesa. 49cm, 1.2Kilos, autant dire petit, et léger, la grossesse ne s’était pas passée particulièrement bien, forcément. Sur ces papiers furent inscrit sa véritable date de naissance, chose rare chez un enfant abandonné, pour la bonne raison qu’on l’avait retrouvé assez tôt pour pouvoir dire qu’il était plus probable qu’il soit né la veille que le matin même, vu l’état dans lequel il était lorsqu’il arriva. En effet, lorsque l’enfant était arrivé, on aurait pu dire qu’il dormait, en vérité, il était entre le sommeil et le coma, un sommeil très profond, un peu plus, et son cœur aurait cessé de battre. Pendant 3 jours une machine l’aida à respirer, il fut alimenté par perfusion. A peine quelques jours, et déjà tout ça.. Ha, au passage, son prénom était assez accidentel. En effet, il fut choisit en fonction de sa date de naissance, parce que c’était un signe du destin, parce que ça lui correspondait. Mais ce fut fait avant de connaître son sexe, une erreur énorme, puisqu’une fois un prénom inscrit sur un acte de naissance, il est inchangeable avant que le sujet lui même n’en fasse une demande si il le souhaite, une fois majeur. Nana, sexe masculin. C’était peut-être grotesque, mais, ça lui irait très bien les années futures.

Les premières années se passèrent bien. Nana était un enfant magnifique, mais son visage n’était que froideur, malgré son jeune âge, il souriait assez peu, mais il avait des yeux brillants, une peau aussi blanche que celle des occidentaux, et des cheveux lisses d’un noir de jais. Oui, il aurait pu être adopté, mais Nana était désagréable, difficile, jouait les capricieux, les associables.. En présence des parents, à chaque visite, et à chaque fois leur choix se portait sur un autre enfant, qui lui était adorable, souriant, mignon et heureux.. Tout ce que Nana n’était pas. Il s’en fichait de rester à l’orphelinat, il ne voulait pas partir avec des inconnus, l’orphelinat était dur, mais des personnes extérieures et inconnues, peut importe ce qu’elles auraient pu lui donner, ne l’intéressaient pas. Nana découvrait un monde froid et inexpressif dans l’orphelinat, il voyait les plus âgés brusquer un peu les plus jeunes, il avait vu quelques vols dans les chambres, quelques bagarres, d’autres incidents.. Un monde dur, mais un monde qu’il connaissait, puisqu’il y vivait tous les jours. Dans ce genre d’endroit, les orphelinats assez pauvres, en banlieue, mal fréquentés.. Il y avait souvent des incidents, et au final, les enfants grandissaient mentalement beaucoup plus vite que les autres. Ils ne devenaient pas matures pour autant, juste plus froids, plus instables en général à cause de ce qu’ils voyaient. Des choses sensibles comme la cigarette, l’alcool, la drogue, le sexe.. Ils y étaient exposés très jeunes. Les cigarettes, c’était monnaie courante dans l’établissement, tout le monde essayait d’en avoir, d’en acheter lorsqu’ils pouvaient passer l’après-midi dehors, de les revendre aux autres, un véritable petit trafic qui n’étonnait plus personne, même pas les surveillants qui avaient renoncés à courir après les petits cylindres de tabac qu’ils voyaient, tant il y en avait dans les chambres. La drogue était plus difficile à obtenir, en particulier la drogue dure, et Nana ne s’y était jamais vraiment intéressé. Parce qu’il n’en voulait pas.

Mais déjà à 8 ou 9 ans, il voyait les relations sexuelles qu’entretenaient certains adolescents, plus âgés que lui, et il se surprenait maintenant à épié tout ça, à vouloir savoir ce que c’était, à être fasciné par l’acte en lui-même. Les filles et les garçons étaient séparés de chambre, ça ne les empêchaient pas de se rejoindre la nuit, en général hors des chambres, dans les douches, mais ça arrivait qu’ils le fassent dans les chambres, chacune abritant environs 6 compartiments, 6 lits donc 6 enfants, séparés par un rideau chacun l’un de l’autre. 2 ou 3 fois une jeune fille dont il ignorait le nom était venue rejoindre un garçon de sa chambre, ils avaient 5 ou 6 ans de plus que lui, ils étaient encore jeunes pourtant. Enfin, tout ça pour en arriver à parler d’une découverte de la part du jeune garçon, un soir dans les douches, alors qu’il venait juste se brosser les dents avant le couvre-feu, il avait entendu des gémissements, et s’était enfermé dans la douche d’à coté, assis par terre, après avoir tenté de regarder au dessus de la paroi, mais sa taille ne lui permettait pas de ne serais-ce qu’en atteindre le bord. Mais les gémissements de l’autre coté étaient rauques, graves. Deux garçons ? Surement. Rien qu’en imaginant ce genre de chose, il sentit une bouffée de chaleur traverser son corps, et ça, ça n’arrivait généralement pas. Enfin.. Ce fut une découverte inconsciente – parce qu’il ne le découvrit pas à proprement parler à ce moment – de son homosexualité.
Qui finit par se révéler peu après, quelques mois. Nana n’avait pas vraiment d’ami, ça ne l’empêchait pas d’être assez proche d’un ou deux jeunes garçons qui partageaient sa chambre. Au départ, il avait juste voulu dormir avec l’un d’entre eux.. Au départ, ça n’était qu’une recherche de soi..

~

- Aki ?
Aucune réponse.
- Oi, Akihiro !
- Quoi ?
- Je peux dormir avec toi ?
L’autre se redressa, ils n’avaient pas tiré le rideau cette nuit encore. Akihiro n’était pas un ami à proprement parler. Il avait 2 ans de plus que Nana, et comme Nana était assez frêle, il s’était mis en tête de lui servir de protecteur, contre les brimades des plus âgés, bien que Nana ne parle que rarement à Aki. Mais ce soir là, ça semblait différent. Aki eut des yeux surpris, dormir ensemble ? Le lit serait trop petit. Mais en se serrant ça irait. Il finit par penser que l’autre avait peur, ou était angoissé pour une chose ou une autre, et eu un sourire en hochant la tête, alors que le plus jeune venait déjà se glisser sous les couvertures, contre son ainé.
- Dit Aki.. tu es déjà tombé amoureux ?
- Non.
- Et.. tu aimes les filles ?
Il ne se serait jamais attendu à cette question parce que ça lui avait toujours semblé évident, Aki n’avait jamais pensé qu’il pourrait aimer autre chose, parce qu’il les regardait les jeunes filles, les femmes, sans avoir vraiment d’attirance, de la curiosité à la rigueur. Mais cette question le fit réfléchir quelques minutes.. Parce qu’on pouvait aimer les garçons ? C’était bizarre, dans sa tête. Mais pas impensable, quand on y réfléchit.
- Je crois..
Nana baissa la tête, et décida d’ignorer. Il ne voulait que testé, il ne voulait que savoir ce que ça fait d’être contre le corps de quelqu’un d’autre, et il n’avait jamais imaginé pouvoir se retrouver contre un corps féminin, alors, Aki lui avait semblé être la bonne personne pour faire ses premières expériences.. Il se rapprocha un peu, agrippant ses mains autour du cou du brun, sans lui laisser le choix de s’approcher ou non.
- Nana, qu’est-ce que tu cherches à faire ?
- Je.. Je crois que je suis amoureux de toi.
Ce fut le premier gros mensonge de sa vie. Nana n’aimait pas Akihiro, et ne l’aimerait jamais, mais il savait que l’autre serait touché, qu’il avait un grand cœur, qu’il n’oserait pas lui dire de repartir à son lit. Il eut des yeux surpris effectivement, mais ne broncha pas, laissant le plus jeune s’accrocher à lui, passer une de ses jambes contre les siennes. Ça n’était pas grand chose, mais il trouvait déjà ça abusif, Nana n’était qu’un enfant, il n’avait que 10 ans, et Aki n’était qu’à peine plus âgé, même si physiquement il en faisait bien plus que Nana.
- Tu.. tu es sur ? Tu devrais y réfléchir, ce n’est pas une bonne idée de vouloir.. faire.. enfin.. qu’est-ce que tu veux faire ?
- Je me suis dit.. Je ressemble un peu à une fille tu sais.. Alors.. tu pourrais peut-être.. Me trouver mignon ?
Aki ne répondit pas. Et il laissa tomber, entourant la taille fine du jeune garçon de ses bras. La première victoire de Nana, dans un sens.

~

Il dormait avec Aki tous les soirs presque, depuis très longtemps maintenant. Il l’avait touché, là. Et l’autre avait gémit, c’était la première fois que Nana avait provoqué un gémissement à quelqu’un, et ça l’intriguait, et ça le rendait fier. Mais il savait très bien que cette nuit, il dormirait seul. Parce que l’autre l’évitait, ne voulait pas recommencer, avait honte. Alors, Nana était aller prendre une douche, pour se changer les idées. Mais tout ne s’était pas passé ‘tranquillement’ finalement, il eut une première véritable expérience d’une façon.. A laquelle il n’aurait pas songé.

~

La douche coulait, ses cheveux étaient trempés, arrivait à ses épaules, et il était dos a sa porte, celle-ci entrouverte, parce qu’il se fichait royalement de se cacher ou pas. Et il aurait surement mieux fait de la fermer, parce que peu après, il entendit un grincement, signe qu’elle était ouverte, et un corps finit par se plaquer au sien, le plaquant également contre le mur, alors qu’une main venait s’appuyer contre sa bouche, pas vraiment tendrement.
- chut.. Si tu cris, je risque de te faire très mal.. Tu ne veux pas ça, hein, Nana ?
Nana ne fit rien, aucune véritable réaction, et finalement, l’autre retira sa main, faisant se tourner le jeune garçon soumis à lui, pour qu’ils soient en face a face. Nana reconnu aussitôt un des garçons de sa chambre, encore une fois.. Un peu plus âgé qu’Aki, il devait avoir 14 ou 15 ans, alors que Nana n’en avait qu’une douzaine, à peine.
- Tu vas me faire quoi ?
- Je t’ai vu, avec Akihiro.. Je n’aurais pas cru qu’un gosse puisse être aussi pervers. T’as mal choisi ta personne, Aki ne couchera jamais avec toi, peu importe ce que tu lui fais. Moi.. Je te donnerais ce que tu veux de ce coté là..
Un sourire orna les lèvres de l’adolescent, des deux a vrai dire. Ça aurait pu ressembler a un viol, parce qu’on ne lui laissait pas tellement le choix au final, mais ça n’en était pas complètement un.. Nana était excité à l’idée de recevoir tout ce qu’il voulait, peu importe de qui ça venait, il était simplement.. Il voulait pouvoir essayer toutes ses choses auxquelles il fantasmait, et effectivement, Aki ne les lui donnerait jamais, Aki était tendre et surtout coincé.. La tendresse l’insupportait presque.
- Vas-y. Montre moi ce que tu veux me faire..
Son premier baiser fut brutal, sa lèvre rougie après, alors que ça s’apparentait presque a une morsure, mais ça l’excitait. Ses sens se décuplaient alors que l’autre, sans aucune véritable tendresse, agrippait ses cuisses minces, mordait sa gorge, ondulait contre lui. Et les préparations furent presque inexistantes, l’autre lui releva les jambes, et entra en lui, lentement, parce qu’il était étroit.. Parce que dans cette cabine de douche, il était en train de perdre sa virginité, beaucoup trop tôt. Malgré tout, il poussa un cri, d’extase comme de douleur, lorsque l’autre commença un va-et-vient rapide. Il n’avait pas encore prit conscience à ce moment que ce mouvement se répèterait en lui, de plus en plus souvent, pendant les années à venir. Il n’avait pas encore compris qu’il y était déjà dépendant, anormalement dépendant.

La suite est plus calme. Nana fut adopté, ou plutôt placé de force, un mois après. Il oublia complètement Akihiro, il oublia complètement le garçon de la douche – Shinji, pour information – et oublia complètement tout pratiquement, mis à part ses fantasmes de plus en plus anormaux et décuplés. Et on se rendit compte de son état bien vite, l’adolescence décuplant encore plus ses symptômes déjà développés. Sa mère adoptive, une femme dure, intransigeante, lui fit voir un psychologue, et a chaque séance ça se répétait, Nana se terrait dans un mutisme profond, un sourire énigmatique au visage, il en était tellement agaçant que même son médecin en perdait son sang froid, et peu après, il refusait de prendre un nouveau rendez-vous, annonçant que Nana était aussi impassible qu’un mur, que c’était la première fois qu’un patient se complaisait autant dans ses troubles mentaux. Puis ce fut un hôpital, où il resta 1 seul mois, où il avait finit par perdre patience, par s’emporter, par briser tous les objets s’y trouvant. Et d’où il était sortit pour être transféré dans un autre hôpital, où on lui diagnostique une liste plutôt longue de troubles divers. Parmi eux son masochisme, qui fut le premier distingué puisque Nana le disait ouvertement qu’il aimait avoir mal, vint ensuite son rapport anormal au sexe, fut même cité son homosexualité, bien qu’elle ne fut pas une maladie à proprement parlé. Vinrent ensuite ses troubles, bipolaire, légèrement borderline, un lunatisme anormalement développé.. Et son QI fut testé, et estimé à environ 150. Intelligence surdéveloppée, environs 0.7% de la population mondiale tourne autour du même chiffre, autant dire peu.
On en vint a la conclusion que Nana ne pourrait jamais guérir.. Pour la simple raison qu’il ne le voulait pas, qu’il cherchait à se détruire, et en dernier recours, d’hôpital en hôpital, il atterrit finalement ici, le jour de son anniversaire, que personne ne lui avait souhaité, que personne ne connaissait, un 7 juillet.. simplement.

~

FINIT x_x

AUTO-VALIDATION.

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