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 {admin;; y i n d e e

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AuteurMessage
Yindee Suchao
Admin
Yindee Suchao


Messages : 82
Date d'inscription : 23/08/2008

Fiche Médicale
Maladie/Blessure: Inconnue des autres
Signe(s) Particulier(s):

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MessageSujet: {admin;; y i n d e e   {admin;; y i n d e e Icon_minitimeLun 25 Aoû - 11:41

SUCHAO, Yindee

{admin;; y i n d e e Gmac25dg5 {admin;; y i n d e e Golf5yi8 {admin;; y i n d e e Golfmike7bp2

20 ans
né le 15 mai 1988
Chao Fah Suchao & Khun Mae Duchanee
thaïlandais
ici pour cause de autre



    P a s s é & e n t o u r a g e

    Histoire

    Je ne suis ni un fou, ni un maniaque. J’ai simplement osé pousser la question. Celle qui reste dans la tête de tout le monde, celle que même les fous se posent. Et non, je ne suis pas fou, je le répète. Détrompez vous.

    Tout a commencé un 15 mai de l’année 1988. Tout juste un peu avant l’élection de Chatichai Choonhavan. Yindee, le nouveau-né qui n’avait rien de spécial sauf un jumeau mort pendant la grossesse. Rien d’attristant. Bien qu’elle ne fut pas insensible à la perte, Khun Mae était soulagée à l’idée de n’avoir à élever qu’un gosse, celui qu’elle nomma fièrement Yindee. Suchao Yindee, fier porteur du nom de son père. On en parla pas vraiment. Le jumeau oublié, Yindee le survivant. Vous voyez, je n’avais pas encore ouvert les yeux que déjà, je prenais toute la place et je n’acceptais pas la rivalité. C’est moi. Je me présente. Je n’avais pas de trait particulier, rien qui ne menait à croire que je fus spécial et bien loin de là. Je fus un enfant plus que normal, plus que très banal, pas même mignon - mais je me demande toujours qui est l’idiot qui a inventé la notion selon quoi les bébés sont obligatoirement « mignons ». Tout rose, tout petit et tout ratatiné. Ouais, un rat albinos et fauve quoi. Personnellement, les rats n’ont jamais été mon grand fort. Personnellement.

    Je n’étais pas un enfant spécialement surexcité et encore moins souriant. J’étais un bébé très calme et je ne dis pas mes premiers mots avant d’avoir presque 2 ans, ce qui inquiéta franchement ma mère. Elle se mit en tête que j’étais soit sourd, soit muet. Mais je n’étais ni l’un ni l’autre. Les médecins leurs disaient simplement que j’étais un enfant très calme et qui serait probablement très timide en grandissant. On mit alors la cause de mes silences sur la timidité, chose qui n’était pas totalement vrai ni totalement fausse. Tout le monde a une part de timidité, après tout. Dans mon cas, ce n’était tout simplement pas la cause principale. Il n’y avait aucune cause à vrai dire, mais comme on cherche toujours le bobo, l’explication et la raison… dans le dictionnaire des humains, tout ce qui est illogique n’existe pas et tout ce qui existe a réversiblement une logique.

    C’est exactement pour ça que mon entrée à l’école ne se passa pas particulièrement bien. À ce jour, je n’ai pas de mémoire précise de ces temps là, mais apparemment, on eut du mal à m’incruster dans le groupe d’élèves parce que je refusais de communiquer. Autant avec les enseignantes qu’avec les élèves et la direction de l’école. Mine de rien, tout au long de mon court séjour à l’école, je fus un bon élève avec de bonnes notes. Ce qui me valu évidemment de passer aux seconds niveaux sans difficulté. D’accéder à l’adolescence fut finalement le tournant de ma vie qui me plu le plus, je dois l’avouer. Tout le monde change à cette période. On se cherche, on se trouve, puis finalement on se complète après plusieurs conquêtes d’aventures. Je n’ai jamais rien eu contre mes parents en particulier, je ne sais pas exactement ce qui s’est passé dans ma tête à ce moment là. Parce que, malgré tout, le sourire de ma mère était apaisant, la voix de mon père me rassurait. Ils m’aimaient tous les deux et je les aimais en retour. Je n’étais pas un adolescent intolérable, ni désobéissant. Je n’étais pas exagérément mature mais je n’étais pas du genre à courir les situations merdiques, à me droguer ou à voler l’alcool dans la réserve. Rien ne pouvait prédire, rien ne signifiait que ma vie se finirait d’une façon plus ou moins joyeuse. Aux yeux de mes parents, je ferais de grandes études et réussirait dans la vie; mais peu importe ce qui se passait, ils m’aimeraient toujours. Disaient-ils. Comme tous les parents. Essayez donc de demander à un parent quel enfant est le plus intelligent dans le monde - il répondra certainement que c’est le siens. Malheureusement, ces enfants sont peu nombreux.

    Je n’eu pas non plus de passe particulièrement noire où le suicide me rongeait les idées. Mais je me posais une question. La vie après la mort m’a toujours intrigué. Et ma mère m’avait infligé ses croyances, évidemment. Bien sûr qu’il y a une vie après la mort, et je te le prouverai un jour chéri. Au final, c’était une promesse. Après la mort, elle me prouverait qu’il y avait toujours une vie, quelque chose qui se passait. Et elle me ferait signe. Je n’y croyais pas vraiment. C’est ridicule vu comme ça, mais je me posais la question quand même. Je ne prenais pas à la légère cette affirmation.


    « Maman…
    - Oui, Dee ?
    - Tu m’aimes ?
    - Bien sûr que si Yindee, c’est quoi cette question ?
    - Tu m’aimerais peu importe ce que je ferais ?
    - Évidemment… tu as fais quelque chose de mal ?
    - Non maman. »




    Je ne sais toujours pas ce qui m’est passé par la tête. J’avais 16 ans, presque 17. Voilà 2 ans que je lui avais posé la question. Mais cette question ne trottait plus dans ma tête pourtant, cette époque était passé… mais il y avait une autre chose qui me démangeait. Et actuellement, je ne sais toujours pas pourquoi ça me rongeait de l’intérieur, pourquoi je devais le faire mais je l’ai fais. Et honnêtement, je n’ai aucun regret.

    J’étais assis dans la cuisine avec un café. Depuis l’age de 15 ans, j’avais développé une addiction à la caféine. Café noir. Fort, bien sûr. Je regardais la table devant moi, l’air absent, comme si je réfléchissais à un truc. Mais je ne réfléchissais pas du tout. Je faisais le vide. La lame d’un grand couteau brillait devant mes yeux. Elle m’intriguait. Mais elle me harcelait en même temps, elle était beaucoup trop propre.

    C’est ma mère qui fit la première erreur. Rentrer plus tôt, seule, sans mon père. Sans mon père qui, or, était bien plus fort que moi et aurait pu aisément empêcher toute chose. La porte se referma et, le sourire au lèvre, ma mère arriva dans la cuisine et me salua. Je relevai les yeux doucement, la regardant, sans expression précise au visage. Juste l’air neutre. Son regard se posa alors sur la lame devant moi, aiguisée et brillante.

    « Yindee… ? Qu’est-ce que tu fais avec ce truc ? »

    Je ne répondis rien. Je pris seulement la lame et l’observai un moment, me levant finalement et me dirigeant vers ma mère. Un mince sourire s’afficha alors doucement sur mes lèvres.

    « Bienvenue à la maison, maman. »

    -

    Je regarde le couteau teinté de rouge dans ma main. Mon t-shirt blanc à présent complètement souillé et mes mains remplies. Le liquide chaud est maintenant froid et sèche sur mes paumes. Je les regarde sans me poser de grandes questions, presque l’air admiratif, assis sur le canapé. C’est au bout de deux heures que mon père ouvre finalement la porte. Je lève les yeux, regarde le vide, et attend de le voir apparaître. Il monte les escaliers puis je l’aperçoit vaguement. La première chose qui me saute aux yeux c’est son regard effrayé, son air blanc comme un drap. Il me regarde comme si j’étais un monstre. Ce que j’étais probablement.

    « Yindee… qu’est-ce qui… »

    Il regarde alors le couteau posé sur ma cuisse et le corps de ma mère. Une lueur de compréhension traverse son regard et il se met à crier. Crier. Ce que je réalise c’est que la seconde d’après, mon père a le combiné dans les mains et compose le numéro des urgences.

    « C’est inutile papa, regarde. Elle est complètement blanche et la moitié de son sang recouvre mes mains. Le reste est sur le sol. Cela fait deux heures que son corps est froid. C’est trop tard, papa. »

    -


    Caractère
    Qui est Yindee Une question bien mythique. Personne n’a réellement su répondre à cette question à ce jour. Des suppositions, des rumeurs… mais jamais rien de fondé. En même temps, personne n’a jamais réellement cherché à le connaître. C’est toujours bien plus facile de croire des rumeurs, de toute façon. Yindee est bien au courrant de ces rumeurs. Malgré son indifférence apparente, il doit bien s’avouer les trouver drôles… ou plutôt, divertissantes. Après tout, ça lui permet d’être seul en quasi permanence. Parlant de solitude, Dee n’est pas une personne que l’on peut considérer comme étant nécessairement solitaire. Il ne faut pas confondre; Dee est plutôt une personne très indépendante. Détestant suivre les directives, il agit en fonction de ses envies. Comme si les règles n’existaient pas. Comme si, les règles, elles avaient été créées pour les autres. Pour les autres, mais pas pour lui. Vous voyez juste. Égoïste, égocentrique et tout ce que vous voudrez le nommer. Peu importe, il reconnaît être tout ça et l’assume sans broncher. Yindee vous fera facilement peur. La principale raison de tout ça vient, à la base, du fait que sa présence ici reste inconnue aux yeux des autres patients. Si vous prenez le temps de l’observer un peu, de plus, vous remarquerez également que son regard n’inspire rien de confiant. Vous y trouverez probablement celui d’un malade, celui d’un psychopathe. Mais ce qui fait actuellement le plus sujet d’inquiétude présentement est probablement le fait qu’on l’ait mystérieusement changé 3 fois de chambre… hm. Or, Dee ne se considère pas du tout comme étant quelqu’un de méchant. Cependant, il aime cette sorte d’image qu’on lui a créée. Disons que, pour rien au monde, il n’échangerait sa place avec un autre. Sinon, Dee prend pratiquement tout à la légère; point chiant sous plusieurs angles. C’est comme si rien ne le concernait… comme s’il était détaché, complètement, de ce monde.

    Il a beau tenir en place, cependant, Yindee n’est pas très obstiné. Restant dans le terme du détachement total, il ne se défend pas souvent. Il se la ferme plutôt et se rit des gens, les trouvant tellement ridicule. Il affirme n’avoir rien à prouver et de par ce fait même, il n’essaie pas d’être en compétition avec les autres, comme il avait l’habitude de le faire lorsqu’il était jeune… il a plusieurs secrets, tous aussi bien camouflé les uns des autres, mais il a le mérite d’être un bon menteur. Ou plutôt, de bien cacher son jeu. Disons qu’il y a des choses qu’il ne faut pas dire… et Dee est amplement capable de ne rien laisser glisser. Laissons son coté détaché de coté; Dee sait avoir du plaisir, aussi. Il sait rire et s’amuser, il sait sourire et faire le con, lui aussi. Seulement, comme les gens ne l’approchent pas nécessairement, ils ne le réalisent pas. Au fond de lui se cache un petit enfant, qui refait surface sous certaines facettes du jeune homme. Suffit de les découvrir… d’ailleurs, Yindee fait une obsession toute particulière pour les bonbons à sucer. Les sucettes, les lollipops… il adore ces trucs là. On lui a souvent fait la remarque qu’on avait l’impression qu’il essayait d’imiter ce fameux personnage, L, d’un manga connu au Japon. Mais, non, c’est à peine s’il lit des mangas - prétextant qu’il n’a pas de temps à perdre pour ce genre de trucs.


    Raison de la présence ici
    On le classa en « maladie mentale » par défaut, alors qu'il n'en a pourtant aucune. On revint sur la décision et on le plaça en cas « spéciaux », dans l'aile C, où il rencontra tous types de gens chieur. Il fut transféré de sa cellule capitonnée à cet hopital, où il a une simple chambre; pour lui, c'est déjà signe de liberté. Sa raison pour sa présence ici ? Il n'y a aucune logique, puisque logiquement, il ne devrait pas s'y trouver. Il croit en une erreur de système. Parce que si on divulgue directement la raison, c'est parce qu'il a « tué quelqu'un ». Mais, étrangement, on ne le transfera pas de nouveau et son dossier fut supprimé des archives de l'hôpital. On lui créa une nouvelle fiche en écrivant sur cette dernière qu'il était ici pour cause de déficience mentale et on ne précisa rien sur son cas, l'envoyant sur l'aile la plus surveillée, celle des cas spéciaux.

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    Prénom/Pseudo Natsu
    Présence sur le forum/
    Multinick à déclarer ?/
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