.. Xuan Huy Mai

Mai, Xuan Huy

.. Xuan Huy Mai Golf210

2o ans
né le 15 mai 1988
Mai, Chi Huy & Phang, Anh Vu (Adoptif)
Vietnamien (Adoption)
ici pour cause de maladie mentale

P a s s é & e n t o u r a g e

Histoire

Je me prénomme Xuan Huy. Xuan sera acceptable, puisque c’est ainsi que tout le monde me nomme. Jusqu’à ce jour, je ne me suis jamais vraiment posé de question sur mon existence. Je n’ai jamais douté, j’ai toujours cru que si j’étais ici, c’est parce que je devais l’être. Mais pourtant, toutes ses illusions de parfait bonheur ont finies par s’évaporer. J’ai su la vérité. En fouillant un peu, mais j’ai su ce que je n’aurais jamais voulu apprendre. Je me nomme Xuan Huy Mai. Je croyais depuis longtemps provenir de la chair de mes parents, Anh Vu et Chi Huy. Malheur à moi, je suis un enfant adopté. Je ne suis donc pas vietnamien, je ne devrais pas porter le nom qui me fut offert, je ne devrais tout simplement pas être sur cette terre. Remontons dans le temps. Vingt ans auparavant. Un 15 mai 1988. À ce moment là, une dame donnait naissance à des jumeaux. L’un de ses enfants, c’était moi. Contre toute attente, je fus une vraie déception. Un enfant mort-né, ça crève la bulle de bonheur qu’on s’approprie en quelques secondes. Mon frère eut plus de chance. Il trouvait les bras de notre mère alors que moi, on m’emmenait dans une autre salle. On me branchait à un million d’appareils, on me surveillait, on tentait de me faire vivre. Après cinq minutes, la moitié du personnel était sortit. Ils avaient déjà annoncé à ma mère que c’était impossible de me ramener dans ce bas monde, leur offrirent leur sympathie. Et ils s’en furent. Comme de gros cons, ils laissèrent ma famille pleurer ma mort, même si je n’étais pas une grande perte.
On me réanima finalement, cette journée là. Comment ils ont fait, je n’en ai aucune idée. Un petit bébé miraculé, qu’ils disaient. Je poussai mon premier cri, contre toute attente. Mais ma vraie famille avait déjà quitté l’enceinte. On me mit donc en adoption. Et je tombai sur des vietnamiens incapables de procréer. Je m’envolai donc, une semaine plus tard, vers le Vietnam, ma terre d’adoption. Petite vie banale. Et elle ne faisait que commencer…

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- Tu l’aimes déjà beaucoup, hein ?
- Je l’adore, Chi…
- Hmm…
- C’est mal, d’aimer son enfant ?
- Justement, ce n’est pas le nôtre. Arrête un peu…

Je les regardais. Mes parents ne se ressemblaient pas beaucoup. Ils étaient très différents l’un de l’autre, et cela donnait un mélange assez explosif. J’avais grandis vite. Et j’étais en parfaite santé, c’est ce qui leur importait le plus. Je venais d’avoir cinq ans, pour être plus clair. Aujourd’hui, j’entrais à l’école. C’est pour cette raison que ma mère versait des larmes et ne voulais plus me laisser respirer. Moi je souriais comme un idiot. On me laissait finalement partir. Je pris le chemin le plus cours pour me rendre à l’école; je connaissais déjà le trajet par cœur, pour l’avoir fait d’innombrable fois avec ma mère, pendant les vacances. À cet âge là, j’avais une capacité étonnante à me lier d’amitié avec n’importe qui. Je devais être le garçon possédant le plus grand nombre d’amis. Cette perspective enchantait ma mère. Elle savait ainsi que je ne serais jamais totalement seul, que j’aurais toujours un autre enfant pour « prendre soin de moi ». Après deux mois de cours, j’avais déjà une petite copine officielle. Un amour de maternelle, comme si souvent nommé, rien de vraiment sérieux. Mais il semblait qu’avec ma longue chevelure brune, mon regard intriguant et mon sourire à faire fondre la neige, j’aurais pu avoir quoi que ce soit en le demandant. Mais je préférais rester l’enfant sage que tout le monde connaissait.

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- Chi…Devrions nous le lui dire.. ?
- Es-tu folle? Il est bien trop jeune! S’il l’apprend, ce sera bien plus tard. Lorsqu’il sera assez vieux pour tout comprendre. Lorsqu’il ne se mettra pas à pleurer pour une connerie comme celle-là…

J’avais dix ans, à cette époque. En grandissant, je remarquais que mes traits ressemblaient de moins en moins à ceux de mes parents. Mais il semblait que ce soit tout à fait normal. Je n’étais pas arrivé en fin de croissance encore. J’avais le temps de changer. Parlant de changement, je n’avais plus d’ami. On m’avait changé d’école pour mauvaise conduite. Le personnel enseignant ne cessait d’affirmer que de « crier sur un camarade de classe en pointant une paire de ciseau », c’était dangereux et mal vu. Je m’étais emporté un peu. Un des élèves de ma classe m’avait prit pour une fille. En fait, il me traitait comme tel depuis le début de l’année. J’en avais eu assez, et j’avais voulu lui faire peur. Mais les professeurs s’étaient empressés de venir m’immobiliser. Je n’avais rien pu faire. Je le regardais, la face contre le sol, alors que lui me riait en pleine figure. Ce soir-là, à la seconde où je posai le pied dans la maison, les paroles de mon père me frappèrent comme un mur de briques. Apprendre quoi? Qu’avais-je de nouveau à savoir? Je montais dans ma chambre sans un mot pour mes géniteurs. Je ne parlais plus vraiment, depuis mon changement d’établissement. Je restais seul dans mon coin, évitant comme la peste les autres enfants.

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J’étais descendu bien bas. Aussi loin que je me souvienne, je restais une personne insensible, ne montrant jamais ses sentiments ou ses états d’âme. Mais en ce moment, je pouvais sentir les larmes glisser contre mon visage, sans que je ne puisse les arrêter. Je venais à peine de fêter mes seize ans. Pour mon seizième anniversaire, je fus encore gratifié d’un changement d’école. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais le don de m’attirer les ennuis, même si je faisais tout pour les éviter. Quelle raison, cette fois-ci ? Aucune, vraiment. Ce n’était pas de sa faute. C’était celle d’un jeune homme de la classe. Oui, il me suivait partout, suivait de très près chacun de mes gestes, exactement comme s’il voulait me tuer, ou un truc dans le genre. J’ai demandé un transfert. Je suis un peu plus ouvert qu’auparavant. Les seuls qui subissent encore mon mutisme son mes parents. Je n’ai plus vraiment de contact avec eux. Pas depuis que je suis tombé sur là feuille. Je suis un enfant adopté. C’est ce que ma mère, pardon, ma tutrice, aurait voulue me dire six années plus tôt. Présentement, nous étions dans la voiture. J’étais couché sur la banquette arrière, le visage enfoui dans mes bras, et je pleurais. Je prétextais la fatigue, pour qu’Anh Vu me laisse un peu tranquille. Et c’est ce qu’elle fit. Elle me laissa tout seul dans mon petit cocon de tristesse, reprenant sa conversation sans grand intérêt avec son mari. Mais c’est toujours dans des moments comme celui-ci que les évènements se profilent. La voiture dérapa. Elle capota un peu, puis s’échoua contre un arbre. Miraculeusement, mes géniteurs s’en sortaient indemnes. Sauf que moi, j’avais perdu conscience. Ma tête s’était frappée contre la portière. L’ambulance se pointa une dizaine de minutes plus tard, et c’est mon corps qu’on y déposa. Traumatisme crânien, disait-on. Oh, ce n’était pas la fin du monde, je n’aurais pas de séquelles. On me garda sous observation durant trois jours, puis on me ramena chez moi.

- Xuan, bébé…
- Arrête maman…Tu m’étouffes…
- Pardonne-moi. Tu as faim ?

C’est tout ce qu’elle trouvait à me dire. Mon retour semblait la laisser de glace, tout comme cela pouvait lui faire le plus grand plaisir du monde. Elle s’empressa de me préparer un truc alors que je me laissais tomber sur une chaise, la tête dans les bras. J’attrapai une fourchette, la faisant tourner dans mes doigts. Je ne savais pas pourquoi, à cet instant, mais j’avais de plus en plus de doute sur elle. Pourquoi ne réagissait-elle pas ? Elle aurait au moins pu me dire qu’elle était contente de me voir. Je serai ma mains un peu plus contre le métal de l’instrument. Puis je me levai. Je prenais tout d’abord le chemin du salon, le temps de remettre mes idées en ordre. Du moins, le plus que je le pouvais. Et si elle ne réagissait pas parce qu’elle en avait après moi? Elle pouvait très bien être de mèche avec mon père. Ils m’avaient adoptés, ils ne m’aimaient peut-être pas vraiment. Oui, c’était ça, ils voulaient me tuer. C’était tout à fait clair dans mon cerveau. Ma mère arriva finalement, gueulant mon nom du plus fort que ses petits poumons le lui permettaient.

- Mon cœur, tu fais quoi ?
- Dégage…
- Xuan, ça va? Tu a l’air pâle…
- J’ai dit…DÉGAGE!

Je me levai. Et je pointai la fourchette vers elle. Rien de bien menaçant, mais elle resta tétanisée. Son fils se retournait contre elle, ça n’arrivait pas tous les jours. Je me mis à débiter mes doutes, à dire un peu n’importe quoi. Jusqu’à ce qu’elle avance pour me réconforter et que je lui plante l’ustensile dans l’avant-bras. Elle cria. Oui, et mon père accouru. Il me sauta dessus et, pour la deuxième fois de ma vie, je me retrouvai le visage contre le plancher. On m’emmena à l’hôpital. On me fit passer un millions de test, tous plus idiot que les autres. Et finalement, on me garda « en observation », semblait-il. J’étais seul dans une chambre capitonnée. Et on me sortait de temps à autres pour faire quelques tests de plus. On me transféra dans un centre pour les gens à problème. Et on me retransféra lorsque je m’étais attaqué à mon compagnon de chambre. Après plusieurs années de changement, je fus envoyé ici. Je ne connais personne, et c’est peut-être mieux ainsi. Je m’appelle Xuan Huy Mai. Et il semblerait que je sois fou…

Caractère

« J’étais descendu bien bas. Aussi loin que je me souvienne, je restais une personne insensible, ne montrant jamais ses sentiments ou ses états d’âme. »
Cette facette de Xuan n’est plus. Elle est morte avec lui, lorsqu’il à fait son traumatisme crânien. Morte, ce n’est qu’une façon de parler. Depuis cet incident, le jeune homme n’hésite plus; tout ce qui ressemble un tant soit peu à un sentiment, il le laisse voir. Celui qui ressort le plus souvent? La méfiance. La crainte. La peur. L’asiatique se méfit de tout, et de tout le monde. Il ne donne jamais sa confiance, de peur que les autres l’utilisent contre lui. Le garçon est expressif. Il n’hésitera pas à vous faire savoir comment il se sent, ou se qu’il ressent envers votre personne. Normalement, ce n’est pas grand-chose, puisqu’il est facilement persuadé que les autres veulent lui faire du mal. Mais s’il vous accorde ne serait-ce qu’une once de confiance, attendez-vous à l’avoir collé contre vous. Il déborde d’affection, puisqu’il n’en a pas reçue une tonne au cours de sa vie. D’un autre côté, Xuan pardonne extrêmement facilement. Il boudera. Pendant une heure. Mais il est facilement influençable. De bons arguments suffiront à le refaire sourire. La peur. Xu’ est facilement effrayé. Par plusieurs choses. Les orages, tout d’abord. Il en a une peur maladive. Il fait tout pour ne pas être seul lorsque ça arrive, mais dans cet endroit, c’est un peu plus difficile. Les autres. Il n’aime pas la présence des autres gens, mais comme un idiot, il est le premier à aller vers eux. Il est naïf, voilà tout. Une toute autre personne depuis. Pour résumer, Xuan est une personne expressive qui n’hésitera pas à démontrer ce qu’il ressent. Il prétend ne pas aimer la présence des autres, mais se jette rapidement dans la gueule du loup. Influençable, manipulable, pratiquement une poupée de chiffon. Reste plus qu’à lui ordonner quoi faire… Lorsqu’il est sur un « high », un délire, il devient violent. Et il fond facilement en larmes. Complexe…

Xuan se traite lui-même de fou. Il sait qu’il n’est pas tout à fait normal, il se l’accorde, il le sait et vit avec ce problème. Parce que oui, c’est un problème.

Raison de la présence ici

La première fois qu’il alla dans un hôpital, ce fut lorsque ses parents et lui eurent l’accident de voiture. Rien de bien grave, traumatisme crânien. Sauf qu’il commençait à agir bizarrement, et le caractère changeait rapidement. On lui fit passer une batterie de test, jusqu’à ce qu’il se mette à clamer haut et fort que le médecin qui s’occupait de lui était en fait un « monstre sans morale qui voulait le tuer ». Vint ensuite l’excès de violence. Puis il fut interné. Ce sont bien sur ses parents qui l’ont voulu, ne souhaitant plus se retrouver en sa présence. Dans son dossier médical, la seule chose qui y est inscrite est « Maladie mentale;; Paranoïa sévère » suivit d’une liste de médicaments/calmants à lui prodiguer lorsqu’il est sur un délire.

h o r s . j e u x

Prénom/Pseudo

Stephe

Présence sur le forum

Souvent ? Un peu tous les jours en tout cas.

~~Multinick à déclarer ?~~

~~Mon caractère est nul à chier...~~

validé

Je te place dans l'aile B, seul dans ta chambre pour le moment xD.